Présence de milices : le gouvernement rejette des ‘accusations portées par l’opposition’

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Au soir des manifestations des 18 et 19 octobre à Lomé, l’opposition a élevé des voix contre des groupes organisés indexés sous le vocable de ‘milices’ qui opéraient aux côtés des forces de sécurité.

Un communiqué du gouvernement rendu public ce jeudi, parle des ‘accusations portées par l’opposition’ avec pour ‘ seul objectif de déconsidérer le gouvernement et de pousser leurs partisans à des affrontements violents avec le reste de la population et créer un profond désordre dans notre pays’.

‘Parallèlement des individus ou groupes organisés font circuler sur les réseaux sociaux des appels à la vengeance et aux règlements de compte, parfois en représailles aux actes de violence menées par le PNP de M. Atchadam contre ses adversaires politiques, maisons et véhicules brûlés, personnes molestées et quelques fois assassinées malheureusement’, souligne le communiqué.

En conséquence, le ministre de la sécurité et de la protection civile, condamne avec force tous ces comportements qui ne ‘sont pas de nature à favoriser le retour au calme et à la sérénité pour lesquelles les autorités œuvrent sans relâche’.
Il met en garde leurs auteurs et rappelle sans ambigüité que le maintien de l’ordre et de la sécurité relève de la seule responsabilité de l’Etat.

‘Nul n’a le droit de faire sa propre justice’, poursuit le communiqué signé par Payadowa Boukpessi, qui prévient de ce que ‘toute personne pris en flagrant délit de violence, ou faisant l’apologie de celle-ci, répondra de ‘ses actes devant les autorités compétentes et sera traitée avec la plus grande sévérité’.

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