Construction de fours améliorés : Le PASA pense à l’environnement et à l’économie

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Des milliers de femmes vivent de la transformation de poissons sur la plage de Lomé et les bordures de cours d’eau du Togo. Elles employaient des techniques traditionnelles de fumage qui nuisaient à leur santé et entachaient la qualité des produits. Aujourd’hui, certaines d’entres elles, réunies au sein de l’Union des groupements de femmes transformatrices de poisson (UGFETRAFO), ont bénéficié de la construction de 108 fours améliorés grâce au Projet d’appui au secteur agricole (Pasa).

Plus de 500 femmes transformatrices de poissons vont jouir des avantages de ces fours qui ont une capacité de production de 150 à 200 kg en 04 heures selon la taille des espèces et 450 à 600 kg par jour de poissons fumés. Ils amélioreront la qualité de production de poissons fumés au Togo et les conditions de vie des acteurs de filière pêche et aquaculture. Ils favorisent également une meilleure maîtrise des pertes post-capture qui peuvent aller jusqu’au-delà de 50% pendant les saisons de pluie ou par temps nuageux. Par-dessus tout, ils protègent les fumeuses de poissons contre les maladies oculaires souvent engendrées par la fumée.

Impacts positifs sur le couvert forestier

Outre les retombées positives sur les transformatrices, les fours améliorés contribuent au respect et à la protection de l’environnement grâce à l’usage rationnel de combustible et préservent le couvert végétal. Selon les responsables du Projet de réhabilitation des forêts au Togo (ProREDD), le couvert forestier augmente de 0,5% annuellement. En réalité, le Togo lutte pour restaurer 1.400.000 ha de forêts dégradées.

Le secteur de la pêche et les produits transformés

La pêche contribue à 4% au PIB agricole et à 1,3% au PIB national. Ces acteurs font vivre directement ou indirectement près de 150.000 personnes. Quatre (04) types de produits de pêche transformés sont commercialisés et classés comme suit : le fumé (41%), le salé-séché (20%), le frit, le fermenté (13%), et le braisé (2%). Dans la préfecture du Golfe, 60% des produits transformés sont fumés et les autres types de produits transformés occupent chacun 20% (le fermenté séché et le frit). Dans la préfecture des Lacs, le fumé et le salé-séché occupent la première place avec chacun 22% mais apparaissent également la friture (5%) et le braisage (5%) de certaines espèces pour les restaurants qui sont au bord de la plage.

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