Marche du PNP : UNIR condamne « les actes d’incivisme et les graves violations et agressions physiques… »

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Le Parti National Panafricain(PNP) de Tikpi Atchadam a organisé une marche le samedi 19 août 2017 dans plusieurs villes du pays, à savoir Lomé, Anié, Sokodé et Kara. Les raisons de cette marche, d’après les organisateurs, exiger le vote de la diaspora et le retour à la constitution de 1992.

En effet, la marche de samedi n’a pas été comme celle indiquée dans la fiche de déclaration adressée par es organisateurs au ministère de l’Administration Territoriale pour information comme l’exige la loi. Au lieu d’être pacifique, elle a été plutôt violente, occasionnant deux morts à Sokodé, plusieurs blessés dont les forces de l’ordre et de sécurité, ainsi des dégâts matériels énormes. La cause de ces violences à en croire le ministre de la sécurité et de la protection civile est le refus des organisateurs de se soumettre à la loi, puisque, ayant fait le constat que les itinéraires retenus allaient causer du tort à la population qui avait également le droit de vaquer à leurs occupations, le ministère de l’Administration territoriale a fait des propositions d’itinéraires que les organisateurs ont refusé de suivre, défiant ainsi l’autorité de l’État.

Le parti Union pour la République(UNIR), tout en présentant « ses sincères condoléances aux familles des victimes et prompt rétablissement au blessés civils et militaires, pointe un doigt accusateur sur le PNP.

« Cette douloureuse situation est avant tout la conséquence de l’attitude des responsables du Parti National Panafricain (PNP), qui ont refusé ostensiblement de collaborer avec les autorités concernant les itinéraires à respecter pour un déroulement serein et sans débordement des manifestations, conformément aux normes et aux usages en vigueur dans notre pays et dans tous les systèmes démocratiques à travers le monde », dit le communiqué du parti UNIR pour qui « les discours d’intolérance et de haine ainsi que l’extrémisme affichés par les dirigeants du PNP et leur volonté d’en découdre avec les forces de sécurité n’ont en fait servi qu’à exacerber les tensions ».

UNIR qui dit être viscéralement attaché aux libertés fondamentales et, notamment, à la liberté d’association et de manifestation, pense que « ces libertés doivent s’exercer cependant de manière pacifique, dans la légalité et le respect des principes et des idéaux de la République et de la démocratie tels que consacrés par notre Constitution ».
Par ailleurs, « le parti invite les partis politiques et les Togolais à cultiver l’esprit de fraternité et de tolérance, et à s’abstenir de tout comportement et acte préjudiciables à la paix et à la sécurité qui nuisent au progrès économique et social et à l’unité nationale ».

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