Une journée de réflexion et d’échanges autour des idéaux de développement intégral prônés par le Chef de l’État a réuni le samedi 18 novembre 2023, les femmes de la zone ouest du Grand Lomé.
Initiée par le Rassemblement des Femmes Unies par le Développement (RFUD), cette rencontre a permis à d’éminentes formatrices d’entretenir les femmes sur plusieurs thématiques.
Femme et développement socio-économique , mécanisme incitatifs d’accès aux crédits des femmes,le militantisme , femmes citoyennes modernes , femmes actrices de développement et santé sont notamment les sujets abordés.
« Nous avons été conviées pour échanger avec les femmes, essayer de leur montrer certains mécanismes, les inciter à plus d’engagement, les encourager à être des femmes actrices de développement de notre pays.La femme doit connaître sa place , son rôle en famille, dans la société, partout. Lorsqu’elle veut s’engager, comment elle doit s’engager et lorsqu’elle aura des défis, comment elle doit y faire face, il en va de soi pour sa vie personnelle, familiale. Nous avons parcouru tous ces points », a expliqué Sossou Séfako Amé Valérie, Maire adjointe Golfe 2, l’un des panélistes.
Selon elle, la femme doit contribuer de plusieurs manières au développement de son pays. » La femme dans sa famille doit se montrer comme cette mère, cette sœur qui renforce la cohésion sociale. Elle doit être cette personne qui apaise autour d’elle, qui concilie.Elle doit montrer qu’il y a pas de différence entre l’homme et la femme sur le plan économique partout où on donne l’opportunité à tous les êtres humains, la femme doit montrer qu’elle aussi peut contribuer », a affirmé Sossou Séfako Amé Valérie.
Elle a également souligné que si la femme s’engage, elle doit avoir une vision derrière son engagement. « La femme lorsqu’elle a une vision avec une boussole, c’est sûr qu’elle sera détectée tout suite par ses pairs ou son entourage comme étant une actrice de développement et une vraie actrice », a t-elle souligné.
De son côté Suzanne Hor, entrepreneure et panélistes, est revenu sur la nécessité pour les femmes d’avoir une Activité Génératrice de Revenu.
Il faut que les femmes aient une activité génératrice de revenu , ce qui leur permettra d’accès aux crédits et d’être autonome.Il faut que les microfinances aient confiance en ces femmes », a t-elle indiqué.
Elle a également exhorté les femmes à faire bon usage des crédits que les microfinances les octroient et faire un bon remboursement après.
