Eau potable et assainissement : le Peat fait mouche

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Pour fournir de l’eau potable et des infrastructures d’assainissement, le Togo a lancé le Projet eau et assainissement (Peat). Depuis sa mise en œuvre jusqu’à ce jour, il fait le poids en la matière et est en voie d’apporter encore plus de satisfaction aux populations.

En 2022, le Projet eau et assainissement au Togo a pour ambition d’atteindre 80% de desserte en eau potable. Ses actions se divisent en 02 parties et couvrent plusieurs villes du pays.

Première phase

A Atakpamé, le projet a permis d’améliorer le système de pompage de plusieurs localités par de nouvelles installations. Pour desservir 14 000 habitants de la région, 1 475 branchements privés ont été réalisés à des coûts réduits. Par ailleurs, Glélou, Bakpètè et Tchakpali ont profité de nouvelles installations de 1 106 branchements d’eau à production.

Le Peat 1 a été grandement au service des populations de Dapaong où les travaux ont permis de renforcer les capacités de fourniture d’eau de Dalwak. Les actions entreprises comprennent 1 106 branchements d’eau à des coûts réduits, la construction de 301 latrines familiales.

Peat 2, un projet fort en ambition

La deuxième phase du Peat prend en compte les villes Tsévié, Sokodé et Kara par la construction et la réhabilitation des châteaux d’eau, des unités de traitement d’eau et des travaux de raccordement. 510 branchements sont déjà réalisés à Tsévié, 875 à Sokodé et 839 à Kara sur 900 branchements prévus dans chacune des 03 villes.

Il est envisagé à Tsévié la construction d’un château d’eau de 750 m3, la réhabilitation d’un château d’eau de 1 000 m3 et la réalisation de 70 branchements dans les établissements scolaires publics et privés de la localité.  Ces travaux en perspective touchent également Sokodé qui bénéficiera d’un nouveau château d’eau de 1 000 m3 plus des travaux d’adduction.

Investissement et objectifs en hausse

Les besoins en eau potable à Kara seront assouvis par des travaux sur le barrage de la Kozah, l’extension du réseau d’adduction et de distribution d’eau sur une distance de 31 km, 70 branchements dans les établissements publics et privés des localités.

Cette deuxième phase coûte 25 milliards de francs CFA. L’idée est d’assurer d’ici 2025, l’accès à l’eau potable de 95% en milieu rural, 85% en milieu semi urbain, 75% en milieu urbain hors Lomé et 80% dans le Grand Lomé.

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