Ouverture du 52è sommet de la CEDEAO: statuts,défis sécuritaires et impact de l’adhésion du Maroc à l’ordre du jour

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La 52è session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a entamé ses travaux, samedi à Abuja, capitale du Nigéria,en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement et de responsables de haut niveau. Il sera notamment question de la situation politique et sécuritaire en Guinée-Bissau, de l’attribution des postes statutaires à la CEDEAO, et de l’impact de l’adhésion du Maroc à cet espace communautaire. La date et le lieu de la tenue du prochain sommet de l’Organisation sous-régionale seront également dévoilés

La cérémonie d’ouverture du 52è Sommet de la CEDEAO qui a été précédée par une séance de travail à huis clos entre les chefs d’Etat, s’est tenue sous la présidence du chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, et en présence notamment du président nigérian, Muhammadu Buhari, et des chefs d’Etat notamment du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Cap Vert, du Ghana et du Niger, outre le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, et son homologue tunisien, Beji Caid Essebsi, invités spéciaux du Sommet.

Le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, et le Haut Commissaire de l’Union européenne, Federica Mogherini, prennent part également au Sommet.

Au cours du Sommet d’Abuja, les résultats d’une étude d’impact à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO, commanditée lors du 51e Sommet, seront présentés aux chefs d’État ouest-africains.

Les chefs d’État de la CEDEAO devront également examiner des questions institutionnelles, ainsi que des points relatifs à la situation politique et sécuritaire en Guinée-Bissau, à l’attribution des postes statutaires à la CEDEAO, au statut d’observateur de la Tunisie, et à l’accord d’association de l’organisation régionale avec la Mauritanie.

Les dirigeants ouest-africains avaient demandé à la Mauritanie, ancien Etat membre, de présenter une requête de réadmission à la CEDEAO, et ont accordé à la Tunisie le statut d’observateur.

A l’ordre du jour de ce sommet, figurent également la situation politique et sécuritaire en Guinée- Bissau, le mémorandum du chef de l’Etat togolais et président en exercice de la Conférence, Faure Essozimna Gnassingbé, sur l’attribution des postes statutaires à la CEDEAO.

Les travaux à huis clos du Sommet porteront, en outre, sur l’examen du rapport de la 79ème session ordinaire du Conseil des ministres, celui de la 39ème session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO, ainsi que le rapport annuel 2017 du président de la Commission, Marcel de Souza.

La signature des actes et décisions de la Communauté, la lecture du communiqué final, le choix de la date et du lieu du 53ème Sommet ordinaire de la CEDEAO, seront d’autres temps forts de la rencontre d’Abuja.
@2ma.ma

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