Pascal Adoko de la CDPA s’en prend à Faure Gnassingbé

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Jamais une question n’a déchainé autant de passion au Togo comme c’est le cas de celle qui tourne autour des réformes politiques et institutionnelles.

Ces derniers temps, les réactions ne cessent s’enfler, à raison d’ailleurs, eu égard à l’importance de la question aujourd’hui dans la consolidation de l’Etat de droit et de la construction de la démocratie au Togo. La question préoccupe tellement les plus autorités du pays au premier rang desquelles Faure Gnassingbé, au point que ce dernier a dû solliciter, religieux et autres personnes ressources, afin que des propositions idoines soient faites, pour permettre au pays, d’aborder la question sans trop de tiraillement. Cette volonté s’est manifestée par la mise en place de la cvjr, dont les recommandations ont prôné la création du HCRRUN qui est entrain d’abattre un travail louable. Mais cette démarche ne semble pas plaire à certains comme la Convention Démocratique des Peuples Africains(CDPA) de Brigitte Adjamagbo, qui d’ailleurs boycotté les travaux du hcrrun, il y a quelques jours. Et c’est par la voix de son secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques et à la communication, Pascal Adoko(photo) que le parti s’en prend au président de la république.

« Le chef de l’Etat fait de la diversion. Il sait ce qu’il fait », c’est ce qu’a laissé entendre le responsable de la CDPA dans un entretien avec le confrère de « La Gazette du Togo », lorsque ce dernier voulait savoir son appréciation sur l’idée du chef de l’Etat de confier les résultats de l’atelier du HCRRUN aux universitaires et autres intellectuels pour trouver le type de réformes qui convient au mieux à la situation du pays. Monsieur Adoko semble prêter des intentions au chef de l’Etat en prétendant que celui-ci n’aurait pas l’intention et la volonté de faire les réformes.

Paradoxe, car, aux premières heures de son arrivée au pouvoir, c’est Faure Gnassingbé qui a ouvert un dialogue pour aborder le sujet qui fait aujourd’hui son chemin.

Le Togo est un pays complexe, et tenir compte de certaines contingences pour éviter des erreurs du passé qui ont fait du tort au pays, serait la voix la mieux idéale.

Seul, Faure Gnassingbé ne pourra faire les réformes politiques et institutionnelles.

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