Le gouvernement en place s’attelle à offrir à chaque domaine pourvoyeur d’emplois les outils nécessaires pour son développement. Il accorde une attention tout aussi particulière au transport public urbain de personnes par taxi-moto.
Le secteur emploie un nombre considérable de jeunes, et ces derniers assurent chaque jour le transport des personnes sur l’ensemble du territoire. Plusieurs actions tendent à montrer que la situation des conducteurs de taxi-moto préoccupe l’État.
Promotion des entreprises
Il y a quelques années tous les conducteurs de taxi-moto opéraient de leur propre chef. Mais maintenant le pays s’est engagé dans une politique de soutien aux conducteurs qui permet de faciliter la création des entreprises de transports de taxi-moto.
Ces entreprises créées permettent aux conducteurs de se lancer dans le métier, d’être embauchés sans avoir à leur disposition leur propre moto et d’avoir des revenus journaliers. Parmi ces entreprises qui ont vu le jour dans le pays, il y a Ole, Gozem ou encore M Auto.
Ce dernier est une société de fabrication de véhicules électriques implantée dans la zone industrielle d’Adétikopé. Son avantage est que les conducteurs peuvent se procurer les motos et payer ensuite par tranche. Ils peuvent payer 999 francs CFA/jour ou 1 299 francs/jour, 25 jours par mois, pendant 36 mois, via les moyens digitaux du mobile money (Flooz ou TMoney).
Mesures sécuritaires
L’exécutif a mis en œuvre en fin 2021 le Projet pilote de renforcement de la sécurité routière (PPRSR). À travers celui-ci plus de 7 000 conducteurs d’engins à 02 et 03 roues vont bénéficier des examens de permis de conduire, plus de séances de sensibilisation pour les usagers sur le code de la route et des dangers liés à certains comportements en circulation.
Le pays a également pensé à une Politique nationale de la sécurité routière approuvée depuis 2020. Il est évident que les infrastructures comptent dans l’équation. Si les routes sont en bon état, les passagers et conducteurs de taxi-motos sont peu à l’épreuve des accidents.
À voir les chantiers en cours et ceux déjà bouclés ces dernières années, le gouvernement veille à la sécurité de tous. Par exemple en 2020, les dirigeants ont mis sur la table 214 milliards de francs CFA pour les travaux de réalisation de la voie Todman-Zanguéra (15 km) à Lomé, l’aménagement du tronçon Zanguéra-Noepé (08 km), la réalisation d’une chaussée entre Noépé et Kpalimé distante de 91 km, pour ne citer que ceux-là.