La fameuse école internationale d’aviation de Bè Suzamé, la fabrique des chômeurs d’aujourd’hui et de demain au Togo ?

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C’est malheureusement la réalité si l’on s’en tenait à une sortie ce mercredi d’un groupe d’étudiants formés par l’école visiblement perdus et inconsolables. En effet, selon une déclaration liminaire du groupe, la fameuse école internationale de l’aviation située à Bè Suzamé en allant vers la plage ne serait pas agréée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. A cela s’ajoute le non respect des clauses du contrat d’étude liant les étudiants à l’école comme, les stages garantis.

Le pire poursuit le groupe est , qu’ils (étudiants) ne peuvent pas travailler avec leurs diplômes obtenus de dure labeur faute de certification IATA et aussi de l’Etat et les rares qui ont pu trouver quelque chose à faire sont mal rémunérés.

Que du gâchis et de perte de temps que les victimes ont dénoncé vigoureusement devant la presse et disent s’en remettre aux autorités compétentes du pays pour retourner dans leurs droits.

Voici en intégralité quelques partie de la déclaration

18 mois après leur formation, les étudiants de l’école internationale de l’aviation n’ont pas encore obtenu leur diplôme.Non seulement l’attestation ne leur avait été délivré qu’après 15 mois mais aussi et surtout le Coordonnateur leur demande de verser 20000F avant de retirer ce papier (diplome) avec lequel il ne pourront jamais travailler ni au Togo ni à l’extérieur du pays.Tout d’abord parce que l’école n’est pas, selon nos informations, agréée par le ministère de l’enseignement supérieur, ensuite parce que les étudiants n’ont pas été certifiés par IATA.
Aviation ne forme que des chômeurs. Ils ont abusé de la confiance des étudiants et de leurs parents. Ils les ont roulés dans la farine. Ils les ont escroqués.
On leur a dit qu’un stage leur sera trouvé à la fin de la formation. Mais hélas! Ce n’est pas le cas. On leur a dit qu’ils trouveront du travail juste après les neufs mois de formation. Mais hélas ! C’est en vain qu’ils ont payés les 800000CFA. Ils ont jetés leur argent par la fenêtre. Ils ont perdu deux ans et demi à croire à un mythe qui n’existait pourtant pas. Leur parent ont dépense tout ce qu’ils avaient dans une formation sans issue. Justice doit donc être rendue aux étudiants.

Que s’est il réellement passé pour qu’on en arrive là ?

Le 18 novembre 2017, c’est-à-dire 18 mois après la formation, une cérémonie de remise de diplôme aux étudiants avait été organisée au palais des congrès par l’école internationale d’Aviation.

50 étudiants sur 56, avaient boycotté la cérémonie parce qu’il leur était demandé de payer 20000F de frais supplémentaire avant de retirer leur diplôme. Ces 20000F, selon le Coordonnateur, constituent les frais de location de la toge que les étudiants doivent porter à la séance. Les 50 étudiants ont vu que s’en est de trop et ont préféré passer retirer leur diplôme dans l’école sans autre protocole.

Le lendemain, les 50 étudiants s’étaient rendus dans l’école pour retirer leur diplôme. Mais fait étonnant. Le coordonateur s’oppose et exige d’abord qu’ils paient les 20000F. Les étudiants de façon unanime ont une fois encore dit qu’il n’en était pas question. Si donc vraiment les 20000F servent de frais de location de la toge, en principe ils ne doivent plus payer: Un litige aux conséquences multiples et dangereuses est ainsi né.

Quelques jours après, les étudiants sont revenus dans l’école pour la même cause. Mais cette fois-ci, ils ont par surprise rencontré le fondateur Capt ADESINA.C’est ainsi que celui-ci demanda au DG de remettre aux étudiants le diplôme sans autre formalité. Le Directeur Général accepta et demanda aux étudiants de revenir un autre jour.

Au moment convenu, les étudiants se sont encore déplacés. Mais ils étaient interdits d’accès à l’école. La consigne était claire. Ces derniers ne doivent ni rentrer ni s’asseoir sur les chaises de l’école.

Ahuris par le traitement qu’on les infligeait, ils ont contacté le fondateur. C’est alors que celui-ci change aussi de langage et déclare qu’il ne savait pas que le règlement intérieur de l’école obligeait tous les étudiants à payer ses frais. Il proposa aussi aux étudiants de payer lui-même 5000F par tête. Les étudiants ont encore dit qu’ils ne paieront même pas un seul centime.

Ils sont repartis et revenus cette fois ci avec leurs parents. Après une longue attente de 08 à 19h devant l’école. Un  » diplôme  » leur a été délivré. Mais quel genre ? Un diplôme sur lequel le nom de la filière avait été faussé et qui de plus comportait des choses bizarres.
Mais avant, le directeur leur avait dit que s’ils remarquaient une erreur sur le diplôme de faire la copie et d’introduire une demande de rectification. Il est donc clair que celui-ci avait conscience de l’erreur volontaire qu’il a faite sur les diplômes des étudiants, confortant ainsi sa mauvaise foi et sa volonté de nuire aux étudiants.

-L’école ne tient pas de comptabilité. Ce qui a un impact sur le montant de l’impôt qu’elle paie.

-Certains filières mentionnés dans les publicités passés sur les médias et reproduits sur les tracts n’existent pas dans l’école.C’est dire qu’aucune formation de pilote et d’hotesse de l’air n’existe dans cette école fantôme et pourtant le DG prend les 800000F chez les étudiants et les orientent vers des filières d’un coût de formation de 700000F

-Une nouvelle école dénommée AFRIC AIR forme les étudiants dans les mêmes filières avec des certifications IATA mais à 60000F par an.

-On fait payer aux étudiants des frais d’examen s’élevant à 30000F comme s’ils passaient un concours national.

-L’école internationale de l’aviation est un centre de formation par excellence des chômeurs.

Eu égard donc à tout ce qui précède, il est souhaitable que l’école internationale d’Aviation soit fermée et que ces responsables soient poursuivis pour faux et usages de faux….

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