Le défi de l’amélioration des systèmes alimentaires relevé au Togo

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Tout est mis en œuvre pour renforcer les systèmes alimentaires grâce à un accès des petits producteurs aux intrants agricoles. Des projets d’alimentation scolaire, la promotion de la production locale, etc. font partie des initiatives prises à cet effet.

Le pays dépense énormément d’argent pour faire jaillir les retombées positives des programmes sur les populations. L’objectif est de lutter contre la faim et la malnutrition.

Les enfants, une cible qui n’est jamais perdue de vue

Aidé par des partenaires, le Togo jette maintenant son dévolu sur la mise en œuvre du Projet de renforcement des systèmes alimentaires pour un accès durable des petits producteurs aux intrants agricoles (Pro-Sadi) et du Projet d’alimentation scolaire intégrée basée sur la production locale dans les écoles primaires publiques du Togo.

Les actions prévues aideront les petits producteurs à accéder aux intrants, aux services de mécanisation ainsi qu’aux marchés. Elles perfectionneront surtout le programme d’alimentation scolaire communément appelé « cantines scolaires » dans cinq (05) écoles primaires dans les régions de la Kara et des Savanes.

De bonnes raisons de soutenir l’agriculture et les producteurs

L’agriculture occupe au Togo près de 65% de la population active pour une superficie cultivable évaluée à 3,6 millions d’hectares, soit 60% de la superficie globale du pays. Avec le projet Agri-PME, les agriculteurs vulnérables ont droit à une subvention annuelle comprise entre 1,5 et 02 milliards de francs CFA pour l’acquisition des engrais.

C’est un portemonnaie électronique de l’agriculteur lancé en 2016. 02 ans après, il comptait plus de 270 000 bénéficiaires. Pour la campagne 2022-2023, la subvention des engrais au profit des agriculteurs aura coûté selon la Cagia 17,6 milliards de francs à l’État qui subventionne chaque sac pour maintenir le prix de l’engrais à un niveau acceptable.

L’alimentation scolaire renforcée

Elle est effective depuis des années dans les écoles primaires publiques. En 2020 pour assurer sa pérennisation, l’alimentation a été institutionnalisée grâce à un vote au Parlement.

Elle a nécessité en 2022 pour l’État et ses partenaires la somme de 1,7 milliard de francs et bénéficié à plus de 132 153 élèves issus de 906 écoles des zones les plus vulnérables. La loi précise que les produits destinés aux cantines scolaires doivent prioritairement provenir de la production locale, une stratégie d’offrir des marchés aux petits producteurs.

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