Santé : la pratique privée sera davantage assainie pour le bien-être des Togolais

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L’amélioration du système de santé est une priorité du nouveau quinquennat entamé par le chef de l’Etat en début d’année. Les pouvoirs publics sont convaincus que le capital humain est le bien le plus cher du pays. Par conséquent, les enfants, jeunes, femmes et personnes du troisième âge qui le constituent doivent bénéficier de soins de santé à un coût abordable. La qualité, la proximité et l’accessibilité de ces soins sont les vrais défis à l’état actuel des choses. Pour les relever, les autorités, en dehors des actions de grande envergure prévues pour relever le niveau des hôpitaux publics, vont accorder une attention singulière à la pratique privée.

Au cours des cinq (05) prochaines années, placées sous le sceau de la consolidation des acquis, d’importantes réalisations sont attendues pour transformer significativement le secteur de la santé et garantir un mieux-être aux Togolais.
Au rang des actions prévues, se trouve l’assainissement de la pratique privée. Les autorités sanitaires veilleront à une application rigoureuse de toutes les réglementations existantes en matière d’installation des cliniques privées. Elles mettront en place un système d’agrément, de contrôle et de répression contre les cliniques clandestines.

Des mesures urgentes seront également prises pour intensifier la lutte contre la contrefaçon des médicaments et des produits pharmaceutiques.En mi-janvier 2020, le Togo et six (06) autres pays (Congo, Ouganda, Niger, Sénégal, Ghana, Gambie) s’étaient retrouvés à Lomé pour tenter d’endiguer le fléau. Lors du sommet, les pays présents ont fait un grand pays en signant la déclaration « Initiative de Lomé » qui entend renforcer et coordonner la lutte sur le plan national et continental contre la fabrication, l’importation et le trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiée.

Autres grands chantiers

Le pays initie des projets de modernisation des Centres hospitaliers régionaux (CHR) ; de construction de six (06) nouveaux centres de santé mère-enfant, de cent (100) centres médico-sociaux (CMS) ; un centre national de lutte contre le cancer ; l’implantation des centres de transfusion sanguine dans chaque région ; la réhabilitation des centres de santé communautaires (CSC), etc.Chaque région sera dotée de cinq (05) cliniques mobiles ; les structures sanitaires seront équipées pour le dépistage et le traitement rapide des maladies non transmissibles ; la part du coût des soins de santé supporté par les ménages sera réduite de 80%, la césarienne et la prise en charge des femmes enceintes seront totalement gratuites, le programme School Assur sera poursuivi et optimisé, etc. La santé n’a pas de prix et les autorités le savent.

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