Secteur de l’éducation au Togo : Ce qu’a consenti le gouvernement pour une éducation de qualité ces dernières années

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Ces dernières années, le gouvernement togolais s’est attelé à relever les défis auxquels il faisait face depuis des années dans le secteur de l’éducation. Plusieurs mesures salutaires, que ce soit sur le plan des infrastructures pour l’amélioration des condition de travail des enseignants, ou des mesures incitatives en vue d’encourager les enseignants dans leur difficile tâche, le gouvernement togolais a consenti des efforts, certes, mais qui n’occultent pas d’autres soucis encore présents dans le secteur. Quelles sont donc ces mesures prises par le gouvernement et qu’il faudrait saluer à leur juste valeur?

Formation et déploiement des enseignants et du personnel d’encadrement
Pour un enseignement de qualité, la formation initiale obligatoire des enseignants principalement dans le primaire est instaurée depuis 2010. Au même moment l’Etat a repris le recrutement et la formation de trois vagues de 2 904 élèves-maîtres dans les écoles nationales d’instituteurs (ENI).

En 2016 un concours est organisé pour la formation d’une autre cohorte de 1500 élèves- maîtres. Tout ceci sera suivi de la reprise du recrutement et de la formation des enseignants à l’Ecole Normale Supérieure d’Atakpamé pour former les enseignants pour le premier cycle du secondaire. Il sera procédé ensuite au recrutement cumulé de 17 645 nouveaux enseignants dont 5 000 volontaires du Primaire à la charge des parents.

Pour un meilleur encadrement de proximité des enseignants cent inspecteurs de l’éducation nationale et une soixantaine de conseillers pédagogiques ont été recrutés et formés.
Renforcement de la qualité du service éducatif

Pour renforcer la qualité du service éducatif des subventions de fonctionnement sont régulièrement accordées aux écoles. La construction de laboratoires et de bibliothèques équipés dans les collèges bénéficiaires des Projets BID III et PAREC, la création et l’ouverture de deux lycées scientifiques pilotes à Lomé et à Kara sont venues compléter la gamme des actions.

A ne pas oublier l’implantation de 308 cantines scolaires en milieu très pauvre pour plus de quatre-vingt-cinq (85 000) bénéficiaires en vue d’accroitre le taux de fréquentation et limiter la déperdition scolaire.

Conditions incitatives à la fonction enseignante

Que peut valoir une école si elle ne dispose pas d’enseignants de qualité fiers de leur fonction ? Pour rendre la fonction enseignante attrayante, le gouvernement a créé des conditions incitatives notamment la revalorisation des salaires des enseignantes dont l’accroissement du salaire brut de base, en 2015, était de 70,96% pour les plus hauts salaires (ancienne catégorie A1) et 114,51% pour les salaires les plus bas (ancienne catégorie C) ; ces taux sont nettement dépassés en 2016.

Il est par ailleurs instauré le payement permanent d’autres primes (rentrée, bibliothèque, incitation à la fonction enseignante). Autre mesure incitative, la création d’une coopérative d’épargne et de crédit des enseignants du Togo. Plusieurs autres actions non moins importantes sont encore dans le tuyau traduisant la préoccupation de l’Etat togolais de faire de l’enseignement un vrai levier de développement.

de nos jours l’engagement et la détermination des autorités rassurent et montrent que les défis restants auront des réponses.

vivement qu’il en soit ainsi, car « tant vaut l’école tant vaut la nation‘, dit-on souvent.

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